Agir, pourquoi ?

Agir, pourquoi ?

La résilience se définit comme "l'aptitude à assurer sa sécurité alimentaire
en résistant aux chocs et aux perturbations".

Semences paysannes


Les semences paysannes ou semences de pays sont des semences issues d’une population ou d’un ensemble de populations dynamiques reproductibles par le cultivateur, sélectionnées et multipliées avec des méthodes non transgressives de la cellule végétale et à la portée du cultivateur final, dans les champs, les jardins, les vergers conduits en agricultures paysanne, biologique ou biodynamique.


Ces semences sont renouvelées par multiplications successives en pollinisation libre et/ou sélection massale, sans auto-fécondation forcée sur plusieurs générations.


Elles sont librement échangeables dans le respect des droits d’usage définis par les collectifs qui les font vivre.


Le monopole radical exercé par l'industrie sur les semences a provoqué la disparition de 75 % de la biodiversité cultivée en 50 ans. Pourtant, les paysans du monde ont toujours sélectionné et produit leurs semences et par delà entretenu cette biodiversité cultivée essentielle à notre alimentation.

La majorité d'entre eux utilisent toujours des semences paysannes.


A l'opposé des hybrides F1, des clones et autres OGM industriels, les semences paysannes sont libres de droits de propriété et sélectionnées de façon naturelle dans les fermes et les jardins.


Rustiques et peu exigeantes en intrants, elles possèdent aussi une grande diversité génétique qui les rend adaptables aux terroirs, aux pratiques paysannes ainsi qu'aux changements climatiques. Elles sont une clef de voute pour assurer la souveraineté alimentaire des populations au sud comme au nord.



DU BLÉ AU PAIN

L'association oeuvre pour la mise en place de filières locales autour des céréales anciennes en réunissant des paysans, des meuniers, des boulangers, des artisans brasseurs afin qu'un pain, une farine ou encore une bière à partir de céréales de pays voient le jour à Rouen ainsi qu'à différents lieux en Normandie (consulter la page : Les Filières Pop)

LES PROJETS DE TRITICUM

TRITICUM  met en oeuvre un travail de sélection autour des céréales anciennes afin de protéger et développer ce patrimoine vivant, trouver les variétés adaptées à l'agriculture de demain.

L'association fait vivre sa collection de céréales à paille en la ressemant chaque année.

Nos recherches et nos collaborations avec l'INRAE, l'association Initiatives Paysannes, l'association Triptolème, l'association Graines de Noé, d'autres maisons de semences et conservatoires partout dans le monde ont déjà permis de réunir plus de 230 variétés au sein de notre Maison des Semences Paysannes et Citoyennes.

Résilience alimentaire française

A l'échelle du territoire national, la résilience est liée à la politique d'aménagement du territoire. Mais comme l'explique Stéphane Linou dans son étude "Résilience alimentaire et sécurité nationale": "Maintenir et répartir les activités et richesses sur le territoire national a été une volonté, sous la forme d'infrastructures (routes, autoroutes, réseaux électriques, voies ferrées, lignes téléphoniques puis haut débit, adductions d'eau potable, etc...) mais il n'a nullement été question de maintenir et de répartir des infrastructures nourricières, comme si se nourrir n'était ni une question de territoire, ni de richesse d'ailleurs, puisque la thématique de l'agriculture est encore régulièrement reléguée, dans les commissions de travail des collectivités locales, sous le chapeau du "paysage"... Effectivement, dans les documents de planification, sont quantifiés les besoins en logement, en crèches, en zones commerciales, en stations d'épuration, en routes, en cinéma, en châteaux d'eau, ... mais jamais les besoins en nourriture!"


Selon lui, cette impasse semble être due à l'excès d'énergie dense et bon marché qu'est le pétrole. Le système alimentaire européen est essentiellement industriel et totalement dépendant des énergies fossiles, énergies importées à...99%!


( Source: "Résilience alimentaire et sécurité nationale" Stéphane Linou )


Sur le Plan Réglementaire et Administratif

Sur le plan réglementaire, on observe que la vulnérabilité alimentaire territorialisée est absente de la Loi de 2004 sur la Modernisation de la Sécurité Civile. Loi qui pourtant rappelle par son article 1er que "la sécurité civile a pour objet la prévention des risques de toute nature, l'information et l'alerte des populations ainsi que la protection des personnes, des biens et de l'environnement contre les accidents, les sinistres et les catastrophes par la préparation et la mise en œuvre de mesures et de moyens appropriés relevant de l'Etat, des collectivités territoriales et des autres personnes publiques ou privées". 


Elle est aussi absente du Plan de Prévention des Risques, des Plans communaux de sauvegarde préconisés par la loi de 2004 ( dont le DICRIM est le document d'information sur les risques majeurs qui vise à informer la population sur les risques qu'elle encourt). Elle est aussi absente du site gouvernemental sur la prévention des risques majeurs, absente aussi des schémas départementaux d'analyse et de couverture des risques (SDACR), et absente de la récente Loi Agriculture et Alimentation (EGALIM).


( Source: "Résilience alimentaire et sécurité nationale" Stéphane Linou )


  • Jardin du Louvre 1943



  • Londres en 1917

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  • Potagers à Londres 1943


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TRITICUM veut faire
sa farine et son pain.

TRITICUM cultive en plus de sa collection certaines variétés de céréales en vue d'en écraser une partie (et de ressemer l'autre). TRITICUM projette de développer des farines de Blé Rouge de Bordeaux, Engrain Noir, Seigle, Blé Autrichien, Barbu du Maconnais, Blanc de Flandre, Bon Cauchois, Victor, Noé et bien d'autres ...

L'agriculture vivrière

L'agriculture vivrière est une agriculture essentiellement tournée vers l'auto-consommation et l'économie de subsistance. La production n'est destinée ni à l'industrie agroalimentaire ni à l'exportation.

Elle est en grande partie auto-consommée par les paysans et la population locale. Elle favorise la biodiversité et est majoritairement présente dans les pays du sud.

Elle est, depuis des temps immémoriaux, la forme d'agriculture la plus répandue dans le monde, faisant appel à la connaissance populaire. Elle est autonome, n'utilise pas de chimie et est donc la plus pérenne pour la faune, la flore, l'environnement et les hommes.

Le jardin, amortisseur de crises

La crise en Grèce depuis 2008, a entraîné un « retour » vers les activités agricoles et pastorales. Des retraités dont les pensions ont été réduites de plus de 30 %, des actifs ayant perdu leur emploi mais conservé des attaches rurales, ont trouvé dans l'agriculture la possibilité de se nourrir et d'avoir une petite activité marchande. L'activité agropastorale complétée par de multiples petits « boulots », fait alors figure « d'amortisseur social » de la crise (effet déjà constaté dans les Pays de l'Est). Ce phénomène se développe en Grèce, mais ses conséquences sur l'évolution des productions, des activités et des relations sociales à l'échelle locale sont récentes et restent encore peu étudiées. 

L'association propose des animations et des prestations sur mesures sur le site de la ferme pédagogique des Bruyères.

(P
roche de Rouen, 76, ou en extérieur. )

Des animations, ateliers et chantiers

Autour des semences paysannes, des semences potagères et des céréales anciennes, leur histoire, leur transformation, la cuisine à partir de farine de pays, l'agroécologie et l'agroforesterie, la vie et irrigation du sol, l'outillage low tech et sans pétrole...

Pour les scolaires, étudiants, collectivités ou entreprises.


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